La Vision de David WILKERSON

La Vision de David WILKERSON :

La compréhension du pasteur par rapport à sa propre vision est donc grandement influencée par un ensemble de carcans sociétaux (religieux, psychologiques, politiques et culturels) que nous, européens, pouvons ne pas comprendre, dans un contexte précis (fin du mouvement hippie, libération des mœurs, rébellion des jeunes contre les sociétés puritaines, bigotes et hypocrites souvent représentées par des pères autoritaires et tout puissants, des mères souvent effacées et soumises, l’ombre d’un choc pétrolier, guerre du Vietnam, manifestations de la jeunesse contre la guerre et le gouvernement, développement des « églises business » etc…). Il est clair qu’au moment où ce livre a été écrit, on assistait bien à la fin d’UN monde, et visiblement cela terrifiait ce pauvre pasteur, qui aurait bien voulu que la terreur ramène tout le monde dans SON droit chemin. A chaque page il essaye d’attraper des mouches avec du vinaigre et de convertir des humains qui sont apparemment entrain de devenir fous, en répétant sans discontinuer que Dieu est en colère, que les coupes de sa colère se déverseront dans un fracas sanguinaire et rugissant de grandes tribulations et de souffrances infinies… Soit. Pour ma part, je pense que cette vision est bien réelle, et OUI, je crois que ce que nous vivons aujourd’hui est bien le début d’une fin des temps annoncée depuis la nuit des temps. Je trouve donc ce livre particulièrement intéressant (ni plus ni moins que les prophéties apocalyptiques déjà exposées dans la Bible) mais je déplore la foi moyenâgeuse étalée de long en large dans ces pages au titre racoleur et malsain : « une terrifiante prophétie ». J’accorde la plus grande attention au message apporté, mais je choisis de faire abstraction de la forme

David Wilkerson nous présente la vision qu’il a reçue d’une réalité future qui a déjà commencé à s’accomplir. Aucune des prédictions contenues dans ce livre n’est étrangère à l’homme de notre siècle : les journaux en confirment la véracité. Surprenant !